Beit Salam-Bonovo : la nouvelle lune de miel reprend sur fond de rétribution de cartes mohéliennes

Publié le par MABADILIHO

 MALI MLINGO SAMBI HAHULOU YE MWALI

Beit Salam-Bonovo : la nouvelle lune de miel reprend sur fond de rétribution de cartes mohéliennes MALI MLINGO SAMBI HAHULOU YE MWALI
C'est un Mohamed Ali Said radieux et bien plus entouré que d'habitude qui a été accueilli par les siens en fin de matinée de ce dimanche 10 janvier à l'aéroport de Bandarsalam, après un voyage de vingt quatre heures dans la capitale fédérale. Dans sa mallette le soutien ferme et renouvelé du chef de l'Etat avec qui il aurait eu, encore une fois, de longues heures d'entretien.
Et pourtant quelques jours plutôt, le locataire du principal palais de Bonovo a frôlé la correctionnelle avec la crise ouverte dans son propre camp à propos de l'élection du bureau du conseil de l'île. En effet alors que le gouverneur avait signifié sa préférence pour Fatima Madi, le conseiller Moussa Mahoma dit Pasoco de Miringoni avait joué dans l'après midi du jeudi 7 janvier en s'alliant avec les deux élus Baobab, celui de l'Ucp de Fazul et Msada de Djabir pour se faire élire contre toute attente au perchoir tout en confiant la vice-présidence à Madi Saendi de la mouvance présidentielle (lire notre avant dernière édition).
Du coup Mohamed Ali Said qui avait la majorité absolue dans cette assemblée, était devenu minoritaire et va devoir composer avec une nouvelle majorité aux contours mal définis mais, cela semble certain, très hostile en sa personne. En outre il avait perdu le prestige que lui avait conféré les élections avec à la clé la reconnaissance par le président de la République comme l'interlocuteur numéro un et incontournable de l'île très loin devant les dinosaures du Baobab qui ont désormais perdu toute forme d'influence.
Mais par un revirement des plus spectaculaire de la situation politique et suite à des négociations avec de hautes autorités du gouvernement de l'Union, Pasoco, qui avait remis son tablier a été réélu une nouvelle fois président mais, cette fois, grâce aux voix des élus de la mouvance de l'autorité de l'île. Du coup ce sont trois partisans bons teints de Mohamed Ali Said dont Fatima Madi qui ont été désignés pour aller compléter l'effectif devant siéger à Hamramba. Même Mohamed Haidar du Baobob qui devait être désigné selon les fameux accords, a été laissé sur le carreau sans aucune autre forme de procès.
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